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Traitement hespérophane

Hespérophane, aussi connu comme le capricorne des bois feuillus

Tout savoir sur l’hespérophane

L’hespérophane, ou capricorne des bois feuillus, est un insecte à larves xylophages dont les larves peuvent causer d’importants dégâts aux structures en bois. Reconnaître et contrer la menace posée par cet organisme nuisible est crucial pour la préservation des bâtiments. 

L’hespérophane

L’hespérophane connu aussi comme le capricorne des bois feuillus ne s’attaque qu’aux bois feuillus contrairement à son cousin, le capricorne des maisons qui ne s’attaque qu’aux bois résineux

Information

– Insecte adulte : 13 à 24 mm de long

– Couleur brun/rouge

– sort entre mai et août

– Vit de 2 à 6 ans dans le bois

– Trous de sortie : ovales de 10 à 12 mm

Traitement Hespérophane

traitement hespérophane : tout savoir sur l’insecte

L’Hespérophanes Cinereus Vill, connu sous le nom commun de Capricorne des bois feuillus, représente une espèce d’insecte remarquable par sa proximité biologique avec le Capricorne des maisons. Toutefois, l’Hespérophane se distingue par le développement de sa larve au sein des bois feuillus, offrant une particularité écologique notable.

En ce qui concerne sa répartition géographique en France, l’Hespérophane privilégie principalement les régions méditerranéennes ainsi que les territoires du Centre et du Val de Loire. Bien qu’il soit possible de repérer cet insecte dans le Nord de la France, ces occurrences sont généralement le résultat d’importations. Il est important de noter que l’Hespérophane est, dans l’ensemble, moins courant que son cousin, le Capricorne des maisons, témoignant d’une répartition et d’une fréquence spécifiques au territoire français.

Sur le plan développemental, la larve de l’Hespérophane Cinereus Vill présente une longueur initiale de 3,5 mm, évoluant jusqu’à atteindre 30 mm juste avant sa phase de nymphose. Cette larve se caractérise par une teinte blanchâtre et une forme principalement conique. Quant à l’adulte, il arbore une taille variant entre 13 et 24 mm, se distinguant par une coloration brun-rouge et une couverture de poils lui conférant une texture marbrée. Une différence notable entre les sexes réside dans la longueur des antennes : chez les mâles, celles-ci peuvent égaler la longueur du corps, alors que chez les femelles, elles atteignent seulement la moitié de cette mesure.

L’importance de l’Hespérophane dans les écosystèmes feuillus, ainsi que sa biologie et son habitat en France, en font un sujet d’étude et d’observation privilégié pour les entomologistes et les amoureux de la nature. Sa distinction du Capricorne des maisons souligne la diversité et la complexité des interactions écologiques au sein des forêts feuillues françaises.

cycle de vie

L’Hespérophane, un insecte remarquable, initie son cycle de vie par la ponte de ses œufs dans les anfractuosités du bois. Chaque femelle dépose entre 20 et 80 œufs, marquant le début d’un processus biologique fascinant. De l’œuf émerge une larve, qui se métamorphose ensuite en nymphe avant d’atteindre le stade d’imago, autrement dit, un adulte mature prêt à se reproduire. Le développement larvaire de l’Hespérophane s’étend sur une période moyenne de deux ans, pouvant exceptionnellement s’allonger jusqu’à six ans. Les adultes, éphémères, ne vivent que deux à trois semaines, période durant laquelle l’essaimage se produit, s’étalant de mai à août. En raison de ses capacités de vol limitées, l’Hespérophane ne se déplace que sur de courtes distances.

Cet insecte ne fait pas de distinction entre le bois ouvré et le bois stocké, privilégiant les matériaux secs avec un taux d’humidité inférieur à 20%. Cette préférence inclut des essences de feuillus telles que le chêne, le peuplier, le hêtre, le noyer et le cerisier. L’Hespérophane s’attaque principalement à l’aubier, créant des orifices de sortie nettement plus larges que ceux du Capricorne des maisons, bien que les dommages causés soient comparables. Ces ouvertures, mesurant entre 10 et 12 mm, adoptent une forme ovale. Les galeries, façonnées en périphérie du bois, rejettent de la vermoulure via les déjections de l’insecte. Ces déjections, d’un beige très clair, prennent une forme caractéristique de petits tonneaux et révèlent les stries laissées par les mandibules puissantes de la larve.

Traitement hespérophane

Le traitement hespérophane, un fléau pour les structures en bois, exige une démarche systématique et minutieuse afin de neutraliser ces ravageurs et de sécuriser la charpente sur le long terme. Le processus comprend plusieurs phases essentielles à l’efficacité du traitement hespérophane.

1. Évaluation Approfondie

La première phase implique un examen approfondi pour vérifier la présence du capricorne des maisons et déterminer l’ampleur de l’attaque. Des experts analysent la structure pour y détecter les indices typiques tels que les orifices de sortie ou la présence de fine sciure (vermoulure).

2. Préparation des Bois

Après confirmation de l’infestation, il est crucial de préparer le bois affecté. Cette étape comprend l’élimination des zones fortement endommagées, l’évaluation de la solidité du bois, ainsi que son nettoyage et brossage pour optimiser l’absorption des traitements appliqués.

3. Injection de Traitement

La phase suivante concerne l’injection d’insecticide ou insecticide/fongicide directement dans le bois, ciblant le cœur et éradiquant les larves à l’intérieur. Des percements sont réalisées à des intervalles définis pour permettre l’injection sous pression du produit, garantissant ainsi une protection profonde.

4. Application de surface

Pour renforcer le traitement, une application de surface de produit insecticide ou insecticide/fongicide est également effectuée, traitant la surface du bois et formant une barrière contre les infestations futures.

5. Conclusion

Le processus de traitement contre l’hespérophane nécessite l’expertise de spécialistes certifiés CTB A+ et une approche globale, intégrant une évaluation précise, une préparation consciencieuse du bois, des traitements ciblés et un suivi continu. Cette stratégie complète permet de préserver l’intégrité des structures en bois et d’assurer une protection durable contre les dommages engendrés par ces nuisibles.